Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, nous devrions émettre moins de trois tonnes de CO2e[i] par an et par personne d’ici 2030, selon le PNUE (Le Programme des Nations unies pour l’environnement). Or, partir faire le tour de la Gaspésie depuis Rivière-du-Loup avec une voiture à essence standard équivaut déjà à 16%[ii] de notre limite annuelle!
Ne nous interdisons pas de partir en vacances pour autant 😉. Heureusement, de nombreuses initiatives fleurissent pour nous permettre de se détendre ou de partir à l’aventure sans trop alourdir notre bilan environnemental. En considérant le transport, les déplacements, le logement et les activités sur place, nous aurons la chance d’explorer autrement et d’encourager des initiatives positives dans d’autres régions!
Alors, prêt pour de nouvelles vacances éco-responsables? C’est parti!
Cet article vous propose les catégories suivantes à consulter dans l’ordre souhaité :
– Les 8 règles d’or du voyage écoresponsable
– DESTINATION : Choisir en connaissance de causes
– TRANPSORT : Trouver le meilleur mode de transport pour votre trajet
– HÉBERGEMENT : Opter pour des hébergements écoresponsables et soutenant l’économie locale
– ACTIVITÉS : de belles activités sans de gros dégâts
– ASTUCES SUPPLÉMENTAIRES pour être plus écolo en voyage
[i] Le CO2 e est une unité de mesure qui tient compte du pouvoir réchauffant de chaque gaz à effet de serre (GES). Le CO2 e permet donc de calculer l’impact carbone total.
Les 8 règles d’or du voyage écoresponsable |
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1 |
Trajet : le moins de GES possibleVotre choix de destination et comment vous allez vous y rendre compte pour beaucoup dans votre bilan carbone. |
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Non au tourisme de masseOsez les sites peu achalandés ou allez-y en dehors de la haute saison vous participerez à diminuer une pression trop forte sur le territoire. |
3 | Respect de la vie sauvage Déranger la faune, dégrader la flore, collecter les matières naturelles (coquillages, bois, ossements, géodes, etc.), sortir des sentiers, sont à proscrire. |
4 | Réduire sa consommationAttention aux déchets, aux produits nocifs pour l’environnement (crème solaire), au gaspillage énergétique (lumières allumées, changement de draps serviettes tous les jours). |
5 | Déplacements bas carboneSur place, privilégiez les transports en commun, la marche ou le vélo plutôt que les taxis ou la voiture individuelle plus polluants. |
6 | Activités respectueusesOptez pour des activités ayant un faible impact sur l’environnement (canot, randonnée, visites guidées, jeu de piste, cours de cuisine locale, etc.). |
7 | Aucune traceNe laissez aucune trace de votre passage (dégradations, déchets, restes de nourriture) en appliquant notamment une bonne gestion des déchets. |
8 | InspirezPartagez votre choix de voyage plus écoresponsable à votre entourage ou votre communauté, soyez-en fier! |
Chaque geste compte pour limiter notre impact et maintenir de bonnes habitudes.Bonnes vacances écoresponsables! |
DESTINATION : Choisir en connaissance de causes
Photo : Pixabay
Le choix de la destination est la première clé pour des vacances à impact léger.
- L’éloignement de la destination : mon bilan carbone augmentera si cette destination est loin et/ou si je prévois beaucoup de déplacements sur place.
- L’accessibilité de la destination : certaines destinations requièrent une multitude de transports pour s’y rendre (ex : transferts d’avion suivi d’un bus pour finir sur un 4×4 pendant 3 heures). Se sont souvent des zones isolées encore préservées qui mériteraient de le rester.
- La saison de visite : Si cette destination est achalandée en général ou à cette période de l’année nous pouvons parler de tourisme de masse. Ce tourisme a des impacts en importants sur l’écosystème, les infrastructures, la pollution, etc. Choisir d’autres destinations ou décaler notre visite un peu en dehors de la très haute saison permet de diminuer la pression.
- Le besoin de déplacement sur les lieux (est-ce que toute mes activités pourront se faire à pied, à vélo ou avec les transports en commun?)
Choisissez donc votre destination en conséquence de cause et profitez-en pour vous informer des particularités et des réglementations en vigueur du lieu que vous visitez!
De bons compléments aux guides de voyage traditionnels existent tel que des ouvrages et contenus radio, télévisé pour vous aider à trouver l’inspiration pour une destination plus écologique. Ils regorgent de bonnes adresses éco-responsables qui promeuvent un tourisme durable :
Voyager mieux : Est-ce vraiment possible? (Marie-Julie Gagnon)
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Guide Tao Monde |
Partir autrement à la rencontre du monde (Bruno Blanchet, Rémi St-Gelais, Denise Landry)
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Voyages Zéro carbone (ou presque) en Europe (Lonely Planet) |
FAIRTRIP Ce guide, sous forme d’application, répertorie les expériences et lieux éco-responsables (bars, hôtels, restaurants, associations) pour pratiquer un tourisme durable plus facilement.
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LE VERT À MOITIÉ PLEIN Réalisé par Flockeo, ce podcast fait intervenir professionnels et acteurs du tourisme durable pour en découvrir les ressorts.
flockeo.blog/le-vert-a-moitie-plein/
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LES COULISSES DU VOYAGE Les Globe-blogueurs animent aussi un podcast, « Les coulisses du voyage » pour aider les auditeurs à préparer un voyage plus responsable.
lesglobeblogueurs.com/les-coulisses-du-voyage-podcast/
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TRANPSORT : Trouver le meilleur mode de transport pour votre trajet
Photo : Pexels
Le transport est généralement l’élément qui émet le plus de gaz à effet de serre (GES) lors des voyages. Tous les moyens de transport n’ont pas le même impact. L’avion remporte la palme du plus nocif pour le climat, comme le montre le graphique suivant.
Pour exemple un trajet Québec – New-York est 29 fois plus polluant par avion que par train!
Source : monimpacttransport.fr [i]
Si certaines destinations ne peuvent se passer d’avion, privilégiez dans ce cas les vols directs, sans escale et les séjours longs pour amortir l’impact de votre trajet.
→ L’option du bateau n’est pas représentée ci-dessus mais elle fait pourtant bien partie des options de transport possible. Selon l’Agence européenne de l’environnement, les traversiers émettent près de trois fois moins de CO2 éq. que l’avion. Néanmoins, comme tous les autres modes de transports ils ont des impacts connexes autres que les GES alors difficile de parler d’un mode de transport 100% écologique non plus.
Les choix numéro 1 du transport
Sans surprise, le train et le bus sont les choix numéros 1 pour limiter ses émissions de CO2 éq. Des liaisons existent au Québec grâce à Orléans express, VIA Rail Canada ou Greyhound.
Pour connaître les lignes de bus ou de train partout dans le monde, l’application Rome2Rio vous les indiquent une fois l’itinéraire rentré.
Le covoiturage est aussi une alternative très intéressante dans la mesure où elle permet d’optimiser chaque déplacement tout en étant avantageuse économiquement voir : Amigoexpress, de nombreux groupes sur Facebook, et un réseau de covoiturage au Bas-Saint-Laurent pourrait être à venir!
Circuler sur les lieux
Photos: Mukuko Studio – Unsplash / Payman Shojaei – Unsplash / Stock snap – Pixabay
Une fois sur place la question du transport se pose aussi! Pour limiter vos émissions de GES, pensez aux transports légers et/ou collectif tel que : la marche, le vélo, les transports en commun, etc.
Outre la diminution de votre impact environnemental ces types de déplacement vous permettent de vous immerger dans la vie locale, de faire des économies tout en vivant de belles activités ! Alors pourquoi ne pas visiter le Kamouraska avec le transport en commun Trans-apte, faire Montréal à vélo, découvrir Calgary avec le C-Train, ou encore Vancouver grâce aux SeaBus?
Calculer et compenser ses émissions de GES non évitées
Enfin, la nouvelle tendance, c’est de calculer puis de compenser ses émissions de CO2 éq . qui n’ont pas pu être évité.
Si de nombreux sites internet proposent de vous accompagner dans ce calcul, certains vous proposent même de compenser ces émissions par l’achat de crédits carbone qui iront au bénéfice d’organismes œuvrant dans la protection ou préservation de l’environnement ainsi que dans la lutte aux changements climatiques.
Pour que votre compensation ait des retombées positives directes, ici, au Bas-Saint-Laurent, vous pouvez compenser vos émissions de gaz à effet de serre avec notre organisme, Co-éco, via le programme Carbone Scol’ERE, pour lequel nous sommes accrédités. L’achat des crédits carbone éducatifs viendra financer ce programme éducatif sur les changements climatiques donné aux élèves.
Exemples :
- Pour compenser 5 000 km en avion, soit en moyenne 1,44 tonnes de CO2 éq., vous faites l’achat de 1,44 de Crédit carbone éducatifMD à 37,74 $.
- Pour compenser 1 000 km en voiture à moteur thermique, soit en moyenne 0.25 tonnes de CO2 éq., vous faites l’achat de 0,25 de Crédit carbone éducatifMD à 6,55 $.
→ Contactez-nous pour en savoir plus : info@co-eco.org.
Photo : Carbone Scol’ERE Québec
[i] Valeurs exprimées en kg CO2e émis par personne en France. Sont incluses les émissions directes, la construction des véhicules (fabrication, maintenance et fin de vie) et la production et distribution de carburant et d’électricité. La construction des infrastructures (routes, rails, aéroports…) n’est pas incluse.
HÉBERGEMENT : Opter pour des hébergements écoresponsables et soutenant l’économie locale
Les hébergements écoresponsables sont de plus en plus nombreux au Canada comme ailleurs dans le monde. En les appuyant, vous participez à l’impact positif réel et local.
Photo : Ben Mack – Pexels
Hébergements « traditionnels »
Pour vous y retrouver, vous pouvez commencer par rechercher les établissements ayant des certifications environnementales de votre destination, tels que Green Globe, Écolablel européen, ICI on recycle + . Il existe également des sites internet référencé comme Tourisme durable Québec, Ethik’Hotels
Ensuite certains mots-clés vous permettront de dénicher des hôtels ou camping qui pourraient avoir une démarche écoresponsable comme « écogîte », « hébergement durable/écologique », « hébergement insolite », « glamping » (camping glamour), etc.
Autres formes d’hébergement
Il nous parait important de vous mentionner que d’autres formes d’hébergement existent, qui sortent de l’ordinaire en alliant hébergement responsable et échange, partage, entraide!
Photos : Ave Calvar – Unsplash
- Le couchsurfing
Depuis plusieurs années, le principe du « couchsurfing » est connu de tous les globe-trotteurs comme solution de logement autour du monde : les hôtes offrent le gîte aux voyageurs gratuitement. Forte de ses 14 millions d’utilisateurs répartis à travers deux cents villes différentes, la pratique s’est peu à peu démocratisée. Cette alternative aux hôtels, lieux par excellence d’un entre-soi touristique, donne alors l’occasion aux voyageurs de découvrir la culture locale au plus proche des habitants.
- Le home-sitting = gardiennage de maison
Il s’agit de confier sa maison lors d’un départ en vacances à des personnes de confiance. Cet échange de bons procédés permet aux home-sitters de découvrir une nouvelle région à moindres coûts et aux propriétaires de partir l’esprit serein en laissant domicile, plantes ou animaux de compagnie entre de bonnes mains. Plusieurs sites se sont spécialisés dans le domaine depuis les années 80 en Europe! Au Canada, le site Nomador offre cette possibilité.
- L’échange de maisons
Dans le même esprit il est aussi possible de procéder à un échange de maisons. À l’image de la plateforme HomeExchange qui permet de troquer son logement contre une maison de vacances dans une destination convoitée, et ce, sans frais entre les utilisateurs. HomeLink propose également des services similaires.
- Gîte et couvert gratuits contre un service
Les plateformes Wwoofing, Workaway, HelpX se basent sur un échange de bons procédés qui représente un bénéfice à la fois pour les hôtes et pour les voyageurs. Les voyageurs sont accueillis par des hôtes et donnent un peu de leur temps sur un projet (agriculture biologique, projets communautaires, sites touristiques, refuge animalier, etc.) en échange du gîte et du couvert. Expérience incroyable et découverte de la vie locale assurées!
ACTIVITÉS : de belles activités sans de gros dégâts
Photo : Belle co – Pexels
Il est facile en voyage de se laisser tenter par les activités proposées aux touristes qui semblent toutes bien intéressantes et amusantes. Cependant, beaucoup de ces activités se font aux détriments de la nature ou des populations locales, et ce, même au Québec!
Pour cela, prenez le temps de vous informer sur l’organisation de votre activité :
- Est-elle en lien avec la culture locale?
- A-t-elle un impact sur l’environnement (détérioration, déchets, perturbation, etc.)
- Est-ce que l’entreprise est certifiée éco-responsable?
- Sont-ils transparents sur leur manière de fonctionner?
- Favorise-t-elle le tourisme de masse?
Ce genre de questions peuvent vous aider à ne pas vous faire piéger.
A titre d’exemple, pour l’observation des baleines, vous opterez pour une observation à distance au sol plutôt qu’en mer pour limiter la perturbation des espèces. Ou encore vous pourriez vous intéresserez aux visites guidées qui mettent en avant le patrimoine local (visite de seigneurie, visite géologique, etc.) avec généralement de réelle retombée locale.
Pensez micro-aventures!
Le principe de micro-aventure est de vivre le dépaysement, se surprendre sans avoir à partir loin de chez soi sur seulement une journée voir quelques jours. Les pratiques respectueuses de l’environnement font aussi parti de ce mode de vacances.
Dans les idées phares, nous retrouvons :
- Le canot-camping
- Un road trip en vélo (Route verte, Plein air à la carte, Québec vacances)
- Une randonnée à pied ou à cheval (applications existantes recensés sur : com/magazine/marche-deplacement-zero-carbone-applis-itineraire et de nombreux guides existent)
- Une sortie en chiens de traineau
- Des nuits insolites dans des espaces atypiques
- Dégustation de vins dans les vignobles du coin ou visite de distillerie
- Devenir acériculteur d’un jour
- Des cours de cuisine avec un.e chef.fe du coin
- Une cueillette accompagnée de produits sauvages
- Un atelier artisanal
- Une initiation à la photographie en nature
- Une séance de yoga sur la plage
- Une sortie à la ferme
- Un pique-nique dans un lieu insolite
- Un atelier d’art (cirque, céramique, peinture extérieure, etc.)
- Un jeu de piste urbain
Alors quelle micro-aventure vous interpelle le plus?
ASTUCES SUPPLÉMENTAIRES pour être plus écolo en voyage
Voici quelques astuces supplémentaires pour respecter notre lieu de destination comme si nous étions à la maison!
Réduction des déchets
Photo : Sergei Tokamkov – Pixabay
Bâtissez une trousse avec ces items:
- Une gourde au lieu d’acheter des bouteilles en plastique, l’océan vous en sera reconnaissant.
- Vos couverts et vos contenants réutilisables, si vous avez prévu de pique-niquer ou d’acheter des mets à emporter.
- Des savons solides existent pour le corps et les cheveux et évitent ainsi des emballages plastiques supplémentaires. Il est possible également d’acheter des shampoing et gel douche en vrac rechargeables.
- Des sacs à collation ou a vrac réutilisables.
- Des sacs réutilisables pour le marché.
- Une brosse à vaisselle ou luffa.
- Des ustensiles réutilisables en bambou.
Gestion des déchets
Photo : Hans – Pixabay
- S’informer de la gestion des déchets localement (si cela diffère d’un pays à un autre, cela peut également différer d’une MRC à une autre!
→ Un doute? Au Kamouraska, Rivière-du-Loup et les Basques consultez notre site co-eco.org ou notre ligne info par téléphone au 418 856-2628 / 1 888 856-5552 (sans frais).
- Lors de vos activités plein air : ne laissez aucune trace! Et encore mieux, vous pouvez emmener un sac pour ramasser les déchets que vous trouvez.
- Éviter les poubelles des milieux touristiques qui souvent débordent, partent au vent et ne respectent pas souvent le tri que vous prenez le temps de faire.
Gestion de l’eau
- Pour vous laver la vaisselle ou faire votre lessive, adoptez des produits non nocifs pour l’environnement, et si possible, rechargeables pour éviter l’utilisation de plastique à usage unique. Exemple de marques repères: Écologo, PURE
- En camping privilégier l’utilisation de bassines d’eau pour la vaisselle au lieu de laisser l’eau couler afin d’éviter le gaspillage.
- En camping également, déversez vos eaux grises dans les toilettes et éviers public. En dernier recours dans la nature loin d’un cours d’eau.
- Pour vous laver optez pour des produits respectueux pour l’environnement (ils le seront certainement pour votre corps aussi) tel que les Gel douche et shampoing des marques ONEKA, PURE. Ou en utilisant des savons naturels 3 en un (douche, vaisselle, lessive) comme le savon de Marseille, le savon de Castille ou encore le savon d’Alep.
- Vous pouvez fabriquer vous-même des produits nettoyant (lessive, lave-vaisselle, etc.) à partir de matière naturelle comme le bicarbonate, les huiles essentielles, etc. De nombreux exemples existent sur internet.
- Respecter les normes locales en termes d’utilisation de l’eau.
Vigilance pour la faune et la flore
Photo : Alinoa & Pasha – Pexels
- Si vous allez en nature, pensez qu’il ne faut surtout pas nourrir les animaux sauvages. Ne prenez pas l’initiative de sauver un animal sauvage, contactez plutôt les agents du parc ou un refuge à proximité.
- Ne pas toucher les animaux sauvages.
- Ne pas collecter les matières naturelles.
- Rester sur les sentiers.
En vacances, c’est le moment typique où nous avons tendance à laisser nos bonnes habitudes écologiques à la maison. Or, ça n’est pas quelques vacanciers, mais bien des milliers, qui parcourent la province ou les pays étrangers. Ainsi, multiplié par mille, une mauvaise habitude a des répercussions significatives pour le climat et les écosystèmes locaux. Ainsi, ne perdons pas le nord et gardons le cap sur les bonnes pratiques pour des vacances réussies pour tout le monde! Bonnes vacances! 🌲 🌞
Sources :
Vacances écolo : mode d’emploi par ID L’Info Durable (2022)
Le Guide : voyager de façon écoresponsable au Canada par Salut Canada (2020) :
salutcanada.ca/guide-voyager-de-facon-ecoresponsable-au-canada/
Le Guide 41 idées de vacances écolo de Greenpeace (2022) : greenpeace.fr/voyage-ecologique/wp-content/uploads/sites/24/2022/11/GUIDE-VOYAGE-web-MAJ-min.pdf
Le Guide des vacances écologiques par La Récolte : larecolteenvrac.com/articles/le-guide-des-vacances-ecologiques
Conseils Recyc-Québec : recyc-quebec.gouv.qc.ca/citoyens/mieux-consommer/aide-memoire/vacances-ecoresponsables/
Sans trace canada : sanstrace.ca/principes
Aventure Québec : aventurequebec.ca/fr/lecotouriste
Conseils de Youmatter : youmatter.world/fr/conseils-vacances-eco-responsables-tourisme-ecologique/
Conseils magazine Espaces : espaces.ca/articles/activites/camping-et-randonnee-01/camping-01/5703-petit-guide-du-zero-dechet-en-camping